Défini comme une « sensation agréable procurée par la satisfaction de besoins physiques, l’absence de soucis », le bien-être est propre à chacun. Cependant, certains traits communs peuvent être identifiés comme, par exemple, la satisfaction de se sentir bien dans son corps. Pour cela, la perte de poids est nécessaire chez une partie de la population toujours plus exposée au surpoids et à l’obésité.
Le bien-être s’est imposé – à juste titre – comme un élément important dans la vie de tout un chacun. Se sentir bien au quotidien est une composante à laquelle un nombre croissant de personnes aspire, à tel point qu’une journée mondiale du bien-être a été instituée il y a quelques années. Célébrée le 10 juin, cette journée mondiale est l’occasion de mettre en avant les éléments fondamentaux qui permettent de se sentir bien.
Un esprit sain dans un corps sain
L’expression latine Mens sana in corpore sano est plus que jamais d’actualité. De nombreuses études et témoignages le montrent : perdre du poids permet de se sentir mieux, physiquement et mentalement, et de prévenir, voire de guérir, les nombreuses maladies associées au surpoids.
Une étude montre par exemple qu’une perte de poids obtenue grâce à une prise en charge diététique associée à de l’activité physique permet d’améliorer la santé physique et mentale : on se sent mieux dans son corps et les activités quotidiennes sont plus faciles à réaliser (monter les escaliers, porter son enfant, etc.). Plusieurs travaux de recherche confirment également l’existence d’un lien positif entre la perte de poids et l’amélioration de l’image corporelle (perception qu’une personne a de son propre corps). Perdre du poids améliore aussi l’humeur : selon une étude, après six mois, les patients dépressifs ayant perdu au moins 8 % de leur poids ont rapporté une réduction significative des symptômes de la dépression.
Évoluer dans un corps que l’on accepte et que l’on aime constitue donc un élément central pour atteindre un bien-être par essence intangible et en partie éphémère. Afin de prolonger cette sensation après une perte de poids, il est important de maintenir cette perte de poids, sans pour autant vivre dans une frustration permanente liée à des privations. Force est de constater que cela n’est malheureusement pas simple, une grande majorité de personnes qui suivent un régime finissant par retrouver leur poids initial en seulement quelques années, avec parfois même quelques kilos supplémentaires.
RNPC : une méthode qui a fait ses preuves
Afin d’échapper au phénomène du « yoyo », il existe des solutions dont la méthode RNPC qui se distingue positivement depuis des années. Le programme RNPC (Rééducation Nutritionnelle et Psycho-Comportementale) prend en charge des personnes en surcharge pondérale afin d’améliorer leur bien-être et leur santé. Tout sauf un régime miracle vendu dans des spots publicitaires à grand renfort de célébrités, la méthode RNPC s’appuie sur des études cliniques indépendantes et les témoignages des quelques 100.000 personnes ayant déjà suivi le Programme RNPC dans l’un des 110 centres du réseau en France.
Une méthode qui permet à 90 % des patients de perdre en moyenne 11 % de leur poids initial sur une durée de 3 à 4 mois selon une vaste étude menée sur 12 000 personnes et publiée dans Obesity Medicine. Cette même étude a montré que celles qui complétaient également la phase de stabilisation du programme perdaient même en moyenne 6 % supplémentaires de leur poids initial sur une durée de 8 à 9 mois, soit une perte totale de 17 %. Ce point est fondamental : Le programme RNPC a été conçu pour éviter la reprise de poids qui semble inéluctable avec les régimes. En effet, les diététiciens des centres RNPC appliquent la méthode de stabilisation pondérale décrite dans une étude de référence dans le domaine, coordonnée par les prof. Arne Astrup et Susan Jebb et issue du programme européen DiOGenes.
Une autre étude, portant sur plus de 10.000 patients et publiée en 2019, a confirmé que grâce à cette perte de poids, 68 % des patients qui présentaient un syndrome métabolique ont vu celui-ci résolu, que 78 % des patients qui présentaient un risque élevé de stéatohépatite métabolique ont vu celui-ci diminuer, et que plus de 50 % des patients traités par antihypertenseurs et/ou antidiabétiques oraux ont pu réduire ou même arrêter leur traitement.
La perte de poids sur la durée a donc des effets certains sur les plan physique et mental. Un aspect assez peu souligné et qui explique la profusion de régimes sans véritable colonne vertébrale scientifique et aux effets très incertains. Tout comme la perte de poids, le bien-être est une chose qui se cultive chaque jour et avec des effets insoupçonnés notamment… la nuit. En effet, il est démontré que la durée du sommeil augmente dès lors que la personne a perdu du poids. « Même s’il est souvent ignoré, le sommeil est un déterminant majeur de la santé, au même titre que la nutrition et l’activité physique », soulignait le pneumologue Marc Sapène (clinique Bel-Air de Bordeaux), à l’occasion du dernier congrès multidisciplinaire organisé par le réseau RNPC.
La méthode RNPC ne se contente pas d’agir sur l’aspect diététique ; elle inclut également des conseils adaptés pour favoriser la reprise de l’activité physique, un paramètre essentiel au bien-être physique et mental ainsi qu’au maintien du poids et de la masse musculaire une fois les kilos perdus. Une analyse spécifique portant sur le niveau d’activité physique des patients en début et en fin de programme, et dont les résultats ont été présentés par Rémy Legrand lors du 3e congrès multidisciplinaire RNPC, a montré que les personnes dont le mode de vie était défini au début du programme comme sédentaire (0 ou 1 sur une échelle de 0 à 10, 0 correspondant à la sédentarité et 10 à une activité physique intense), atteignaient un niveau d’activité physique moyen défini comme actif (3,5) en fin de programme.
Ainsi, suivre un programme de rééducation nutritionnelle et augmenter son activité physique pour retrouver un corps en bonne santé et dans lequel on se sent bien est une démarche essentielle afin de parvenir au bien-être. Les effets sur la santé mentale et physique ne sont plus à démontrer. Il s’agit donc de considérer la perte de poids comme un travail aux fruits multiples et aux effets visibles qui s’inscrivent sur le long terme. Reporter des vêtements devenus trop petits depuis des années peut avoir un effet spectaculaire. Celles et ceux qui ont vécu cette expérience peuvent en témoigner. Les scientifiques aussi avec des termes certes plus savants mais aux conclusions identiques.
Ainsi, le Pr Gilles Mithieux, directeur de l’unité de recherche Inserm / Université de Lyon « Nutrition, diabète et cerveau » confirme que « Perdre du poids est toujours bénéfique. Même une perte de poids modeste a déjà des effets, et une perte de poids plus importante, surtout si elle est rapide au début, va avoir des effets de réversion, parfois presque complète, de certains mécanismes délétères ».
Avoir un poids que l’on accepte est donc un pilier essentiel du bien-être ; par conséquent, celui-ci est souvent corrélé avec la perte de kilos superflus. Un objectif toutefois difficile à atteindre, en particulier sur le long terme, les fréquentes reprises de poids pouvant entraîner une véritable souffrance qui éloigne finalement de l’objectif initial. Ainsi, se faire accompagner dans cette démarche est indispensable pour reprendre et garder le contrôle de son corps et pouvoir enfin se sentir plus épanoui.