[su_quote cite= »Blaise Pascal »] « Malheur à l’homme qui, au moins une fois dans sa vie, n’a pas tout remis en question. »[/su_quote]
Jouir du bonheur d’être mère est certainement un ou le plus grand cadeau fait à une femme. Pour s’en convaincre, il suffit de constater le désespoir de celles qui en sont privées.
Sujet cher, très cher à mon coeur. Transmettre la vie : merveille des merveilles.
S’ils le peuvent ou le désirent, les futurs parents devraient se préparer à cet évènement. Purifier leurs corps par une alimentation bio, végétarienne et bien associée, tant le père que la mère, donnera un maximum de chances de bonheur à l’enfant pour qu’il vienne au monde dans la Joie.
Bien se nourrir pour une future-mère, c’est se donner les moyens de bien vivre sa grossesse ; de ne pas grossir au-delà de 10 kilos; d’accoucher bien plus facilement ; de lui offrir un lait généreux. Enceinte ou non, la nourriture et les besoins de base sont les mêmes : à réguler par chacune. Le temps où il était conseillé de manger pour deux, n’a plus cours ! Mais les aliments doivent être bien choisis, bio, bien sûr, et bien harmonisés lors des repas.
Il y suffirait de quelques lignes pour parler de la grossesse en accord avec les Lois de la Vie, puisqu’il suffit de s’y abandonner, mais il y faudrait un livre entier pour dévoiler la perversion de notre époque, face à cet acte miraculeux. et naturel. Le Dr Michel Odent déclare : « Les recherches scientifiques actuelles permettent d’affirmer que l’hyper médicalisation de la naissance et de l’accouchement est la conséquence d’une attitude non scientifique. »
Où est le naturel quand la mère se laisse persuader que les échographies sont obligatoires, alors qu’elles sont seulement CONSEILLÉES ! par la sécu : décret N° 92-143 du 14 février 1992 relatif aux examens obligatoires prénatal et postnatal. Les échographies n’y sont pas mentionnées
« Nicole, j’ai subi une échographie par mois à partir du 2 ème mois de ma grossesse. Et à chaque fois, le commentaire était le même « Tout est bien ».
– Sophie, je t’ai recopié un passage de mon livre « Comment bien se nourrir pour bien vivre », sur la grossesse :
« Que penser des échographies? Les problèmes soulevés contestent leur efficacité : il suffit de se référer aux jugements rendus lorsque des enfants viennent au monde handicapés. Le FDA, l’American MEDICAL Association, L’American College of Obstetric and Gynecology et le Bureau of Radiological Health, tous ces organismes disent « qu’il n’existe pas de recherches prouvant que les ultrasons sont sans danger. » Source : revue les Hygiénistes. A.Mosséri, 1997.
Le Pr Relier, néo-nataliste à l’hôpital Port-Royal de Paris, conseille aux femmes enceintes de consulter une sage-femme afin que soient évités les abus dûs à la technique, à son coût et à l’information diffusée : « mais il est possible qu’un tel examen (l’échographie) , envoyant des ultrasons à l’embryon à un stade de particulière vulnérabilité, ait des effets que l’on ne maîtrise pas.. je ne dis pas qu’une échographie pratiquée à un stade précoce engendrera des anomalies chez l’enfant à naître. Je dis simplement qu’un tel examen est inutile, et n’a bien souvent pour but que d’accomplir une prestation plus onéreuse que la normale et d’amortir ainsi l’achat d’une machine qui n’est véritablement utile qu’à partir de quatre mois de grossesse (du point de vue médical). Lorsque je conseille de consulter une sage-femme, c’est en tenant compte de ce fait déplorable. »
Dans Impact Médecin du 13 janvier 1995, le Pr André Boué :
[su_quote]« Nous nous sommes aperçus que les avortements spontanés étaient dûs, trois fois sur quatre, à une anomalie chromosomique. Il y a en France entre 1000 et 2000 Ivg par an après le diagnostic d’une anomalie. Or notre société tolère chaque année 200 000 Ivg pour des enfants normaux. Le diagnostic prénatal est un très gros problème, en particulier pour le diagnostic de malformation à l’échographie. Les images sont souvent difficiles à interpréter et les médecins ne sont pas toujours bien informés. »[/su_quote]
– Nicole, je ne comprends pas. Je suis abasourdie. Donner la vie est un acte primordial puisque l’enfant à naître est l’avenir du monde.
– Tu as raison, Sophie. Les parents transmettent un héritage qui marquera la vie de ceux ou celles qui viennent au monde par leur intermédiaire. C’est pourquoi il est primordial que les parents soient conscients de leurs responsabilités. Le père doit aider sa femme à être sereine, afin que les enfants héritent de leurs qualités spirituelles ; à rester tempérants dans le boire et le manger afin que leurs enfants héritent de la meilleure santé qui soit. Des parents qui se laissent aller à la boisson, aux excès alimentaires, à la dépravation de leur esprit en cédant à leurs envies et désirs pernicieux, ne devront pas s’étonner de retrouver ces traits de caractères chez leurs enfants.
On parle « de tomber enceinte ». Comment, en ayant peur de se faire mal (tomber), la femme pourra s’ouvrir à la Joie de donner la vie ? Il est évident que SI la femme enceinte EST joyeuse, heureuse, bien nourrie : tous ceux autour d’elle en profiteront – la joie est contagieuse – et en particulier son bébé en formation. La mère lègue la vie mais aussi les couleurs de cette vie. Consciente de son rôle de transmettrice, son enfant abordera la vie avec le capital de ces précieux traits de caractère.
Je n’apprécie pas le terme future-maman. La femme qui attend un enfant, est la mère de cet enfant, dès sa conception : sa responsabilité est totalement engagée par la conscience de ce moment de vie exceptionnel qu’elle vit en étant le réceptacle de cette vie-même. Ce qui remet en cause l’avortement.
– Nicole, et la pilule ? Comment faire ?
– Sophie, la femme qui désire être maman, devrait délaisser la pilule de longs mois avant de concevoir. Une femme en âge de procéer ne devrait pas prendre la pilule. Les préservatifs peuvent aider à passer ce cap.
– Tu te rends compte de ce que tu me dis ! Avec la pilule, la vie est tellement simplifiée, agréable.
– Ah ! Tu trouves ? Beaucoup de femmes deviennent frigides. Ont de moins en moins envie de faire l’amour. Pense aux risques reconnus de cancer du sein, de l’utérus, du col. La pilule, on l’oublie, est composée d’hormones de synthèse. L’organisme réagit à ces produits toxiques, n’en doute pas.
– Tu as raison. on oublie vite quand ça nous arrange.
– Sophie, je n’ai pas pu avoir la composition du lubrifiant qui recouvre les préservatifs ! Réponse d’un des plus grands labo français : « Madame, un brevet nous protège. Mais soyez rassurée, il y a très peu d’allergies » . Réponse très scientifique, n’est-ce pas ? Alors, pour la pilule ?
– Et pour la nourriture, Nicole ?
– Sophie, la nourriture de la femme enceinte dépend de ses besoins propres et non de ses envies. Elle n’a pas besoin de manger pour deux et satisfaire à des envies hors du sens commun!
Par contre, pour oxyder les fruits acides et les légumes tels que l’ail, l’oignon, le poireau, l’épinard, l’organisme doit fournir un effort. Si elle est fatiguée, il est mieux qu’elle les évite.
Les céréales, pain, pâtes, pâtisseries, même bio, sont à manger avec modération. Les viandes et poissons sont très acidifiants. Les produits laitiers ne sont pas ce qu’on croit : ils déminéralisent. Lire le livre du Dr N. Le Berre « Le lait, cette sacrée vacherie« .
Les boissons très acidifiantes : alcool, vin, bière, cidre, café, thé, chocolat pas bio, sont à rejeter résolument.
La cigarette et la drogue ont une influence néfaste sur le fotus. Cela tu le sais comme tout le monde. On critique beaucoup les mamans qui fument. Si c’est le père, il n’en est pas fait grand cas. Pourtant, inhaler un air enfumé est aussi nocif que fumer soi-même.
Par drogue, j’entends aussi les médicaments chimiques qui sont presque tous, pour ne pas dire tous, toxiques pour la mère et l’enfant. Il faut éviter au maximum ceux qui peuvent l’être : ne pas absorber une aspirine pour un mal de tête, par exemple. S’aérer, bien respirer, prendre un bain de pied bien chaud, salé ; ouvrir le livre du Dien’Cham et frotter les points conseillés pour faire disparaître la migraine et l’usage des médicaments chimiques en devient inutile.
Sophie, je voudrais te faire remarquer que les femmes qui prennent des médicaments chimiques sans nécessité impérieuse ne subissent pas l’agression extérieure de celles qui fument, alors que la toxicité pour l’enfant est tout aussi dangereuse, si ce n’est plus! Mais cela ne se voit pas.
En se nourrissant bien, la mère et son enfant se portent bien, donc n’ont pas besoin de médicaments!
– Nicole, je pense qu’une bonne nourriture qui comprend beaucoup de fruits, frais et secs, beaucoup de légumes crus et cuits, permet d’éviter les carences en vitamines, sels minéraux et oligo-éléments.
– Bien sûr. Il faut y ajouter les légumineuses et les céréales mais germées, car tellement plus digestes et » leur potentiel « de vie multiplié de 500 à 2000 fois. Avant je conseillais l’eau de mer de Quinton (en provenance d’Espagne) qui était un fabuleux apport en cette période si belle. Notre corps est composé à 70 % minimum d’eau de mer. Avant , car la pollution des océans est telle qu’elle me place en retrait de ce conseil. A ce propos, il peut être intéressant de demander la brochure à l' »Introduction sur les Sels de Schuessler » (Laboratoire Lehning, BP 27, 57640 Ste Barbe) et d’en parler avec son médecin.
– Nicole, il y a la marche à pieds qui permet de bien s’oxygéner et d’expulser l’air vicié. Car tout ce qui est bon pour la mère est bon pour son enfant, et vice et versa : ce qui est mauvais pour la mère l’est pour l’enfant. J’ai tout compris, n’est-ce pas ?
– Oui. Je reviens à l’alimentation, c’est tellement important ! Une nourriture bio et vivante, avec le maximum de fruits et légumes bio crus, des graines germées pour remplacer plus qu’avantageusement, viande et poisson, une activité physique maintenue, feront que la femme enceinte grossira de 6 à 8 kg . L’accouchement en sera grandement facilité ainsi que le retour rapide au poids normal.
Je te fais part de ma réflexion : la femme enceinte devrait être dispensée de travailler. Tout le monde y trouverait son compte : la mère serait en excellente santé, puisqu’elle aurait le temps d’éviter dans son alimentation et en toutes choses, dont un travail pénible, l’affaiblissement de ses forces physiques, mentales et spirituelles.
Son enfant viendrait au monde dans les meilleures conditions et la sécurité sociale ne serait pas sollicitée pour des soins onéreux. Bien sûr, à chacune son choix. Mais un choix conscient, responsable et non guidé par « l’amour » de son travail ou par la crainte de s’ennuyer loin du monde et de ses tourments! A condition bien sûr, que l’aide pécuniaire qui lui serait allouée, soit honorable.
– Il ressort, ne rigole pas, de tout ce que tu viens de me parler, que j’ai envie d’avoir un troisième enfant en conscience. A quand vas-tu aborder l’accouchement ?
– Dès que tu me le demanderas ! » Bien sûr que c’est prévu… »
Nicole Kretchmann